
« DISTRO » – CIE C’HOARI

« DISTRO » – CIE C’HOARI
DANSE CONTEMPORAINE
Changement de date : Événement initialement prévu le dimanche 5 octobre à 16h qui se déroulera le samedi 4 octobre à 16h. A confirmer
Une ouverture de saison sautillante et fraîche à La Passerelle, où on s’essaiera même à la Scottish avec les danseuses, bolée de cidre dans une main et crêpe dans l’autre !
Ici, on consomme le temps dans des pintes. On s’enivre de belles histoires, on se retrouve plus que pour boire. Ici, on ne compte plus la mousse, on libère les émotions. Ici, on danse comme avant, on sourit, on montre les dents. On se tamponne les coudes, on se déshabille du regard. On lâche prise, on se tient chaud, on cicatrise. Ici, on tisse le fil, on construit un rien, on crée du lien. On boit un coup, on se prend des coups mais à coup sûr on y revient. On frappe le bois, on colle des mains, on hausse la voix, on tape du poing. On pardonne le geste, on se serre la main.
La même s’il vous plaît.
Pauline et Nolwenn considèrent toute nouvelle création comme une aventure, un chemin vers une danse accessible au plus grand nombre, peu importe les générations, peu importe les classes sociales. Leur démarche est d’aller à la rencontre d’un public « hors-norme ». Danser dans les bars, en voilà une drôle d’idée. Leur désir à toutes les deux, est de créer du lien, de faire un pont entre la danse contemporaine et la vie quotidienne
Issues toutes les deux de la danse contemporaine, Pauline Sonnic et Nolwenn Ferry, se rencontrent lors de leur formation au CNDC d’Angers. Au cours de cette formation riche en diversités culturelles, les jeunes danseuses venues de Bretagne, s’interrogent sur leur héritage culturel Breton. Pauline, 100% pur beurre et Nolwenn à demi-sel avec la Lorraine, ressentent le besoin, après deux ans de créations et de découvertes du patrimoine de la danse contemporaine, d’explorer le patrimoine culturel et traditionnel de leur région. Cet intérêt pour les traditions Bretonnes leur permet de questionner plus largement des aspects sociaux-culturels d’hier et d’aujourd’hui. A travers le mouvement, elles s’intéressent à ce qui rassemble les gens, à ce qui provoque la rencontre et ce qui la nourrit. En 2019, elles ont créé leur première pièce, Tsef Zon(e). Un duo iodé et énergique autour du Fest-noz, dans lequel elles revisitent les codes et les valeurs de
ces rassemblements festifs. Elles nourrissent leur danse par leurs observations, leurs rencontres et leurs expériences. Grâce à leurs personnalités à la fois singulières et complémentaires, elles construisent leur travail pour partager leur univers dans une atmosphère festive et populaire. Par leur parcours et leurs pratiques, ces deux jeunes danseuses ont une approche extérieure aux cultures traditionnelles. En alliant recherches anthropologiques et pratiques artistiques elles espèrent rassembler un large public autour de leurs propres connaissances et celles issues de leurs rencontres. La compagnie est engagée dans une démarche de recherche « in situ » auprès des partisans des différentes cultures pour ouvrir la danse, quelle que soit sa forme, à un public nouveau dans un désir de partages, d’échanges et de découvertes. Pour toucher et sensibiliser le public à ces diverses cultures, la compagnie s’oriente vers un format adaptable aussi bien en extérieur qu’en salle, où les danseuses et les spectateurs communiquent, interagissent et partagent ensemble un moment d’art.
Crédit photo : @Mikhael Brun